Namibie: un avant-goût de la planète Mars
Entre les parcs nationaux, la tumultueuse côte atlantique et les déserts mythiques du Namib et du Kalahari, les émotions défilent en Namibie. À l’instar des kilomètres de piste séparant la capitale, Windhoek, des chutes Victoria. Tout en passant par l’Etosha National Park pour y voir les animaux. Éléphants, rhinocéros, girafes… Ils sont tous là. Il ne manque plus que vous !
Vos enfants rêvent d’un trip sur la Lune ou sur Mars ? Emmenez-les en Namibie pour patienter. Incroyable « planète » située à la pointe de l’Afrique, entre désert et océan, ce pays est un diamant (rien d’étonnant, son sol en est truffé). Une contrée +++ : tout y est plus grand, plus vieux, plus haut, plus rare, plus pur, plus chaud ou plus désertique qu’ailleurs. Prenez Sossusvlei, par exemple, désert de légende. Le lieu se mérite. Il exige une certaine persévérance, mais jamais il ne vous blasera, toujours il vous cueillera. En Namibie, on médite, on se nourrit du silence… et on vibre.
La Namibie, véritable « camping paradise »
Imaginez le décor des premiers matins du monde, des paysages d’une beauté inouïe qu’il vous serait donné d’explorer en parfaite autonomie. Parce que ses routes sont excellentes, tout comme en Afrique du Sud, la Namibie tend ses bras aux campeurs dans des sites plongés en pleine nature. Température idéale, espace entre les emplacements, points d’eau, de quoi allumer son feu et de se mettre à l’ombre aux heures les plus chaudes. What else ? L’avantage du camping ? Celui d’être seul au monde, ou presque, pour vivre ces lieux exclusifs.
Le moment ou jamais
La protection de l’environnement est gravée dans la Constitution namibienne depuis plus de 25 ans. Bien avant nous, on avait compris, là-bas, que la nature était notre salut. Et pourtant, comme souvent, la réalité rattrape les bonnes intentions. Aujourd’hui, la Namibie fait partie des pays à explorer de toute urgence, avant que chaleur, chasseurs et braconniers n’aient raison de ses trésors. Le rhinocéros noir, par exemple. Il en reste encore 5000, contre 800.000 il y a 100 ans… Et l’Etosha National Park constitue l’un des principaux refuges du monde. Pareil pour le guépard que l’on ne trouvera bientôt plus que dans les atlas. Et puis, il y a le « kokerboom » (ou aloe dichotoma), cet arbre capable de résister 300 ans aux sols les plus arides. Le réchauffement climatique lui mène la vie si dure que, lentement, il tire sa révérence.
Et comme la Terre n’a pas fini de chauffer, la Namibie… c’est maintenant ! Vous êtes toujours là ?